Reichling, champion 2020 : «La fête jusqu’à deux heures du matin»

Entouré par Scott Thiltges et Vincent Dias dos Santos, Lex Reichling jubile (Photo Luis Mangorrinha)
(Le Quotidien) Entouré par Scott Thiltges et Vincent Dias dos Santos, Lex Reichling jubile (Photo Luis Mangorrinha)

Le nouveau champion national revient sur son premier titre de champion acquis samedi à Mersch.

Comment avez-vous fêté ce titre ?
Assez simplement en fait. On s’est retrouvés à une quarantaine au restaurant, puis ensuite on a prolongé à la Fabrik, toujours à Mersch. On a fait la fête jusqu’à environ deux heures.
Avec un peu de recul, que pensez-vous de ce titre, votre premier titre ?
Cela fait plaisir pour la famille, les amis, les sponsors. En plus, à Mersch, je me sens chez moi, je connais beaucoup de monde ici.
Comme quoi il n’était pas trop tard…
Il me restait cette année et l’année prochaine (NDLR : rappelons qu’il a projeté d’arrêter sa carrière à la fin de la saison prochaine). Le parcours me convenait et j’ai donc essayé de faire ma plus belle course. Je n’avais pas encore pu monter sur un podium en élite.

L’émotion est venue à quel moment ?
Dans le dernier tour, lorsque j’ai constaté que l’écart était important. C’est une belle surprise pour moi, une belle surprise, une belle récompense pour ma carrière.
Ce n’était pas vraiment une surprise…
C’est vrai, mais le jour du championnat, on est toujours un peu stressé et tout a marché.

Pour ma dernière saison, j’aurai le maillot tricolore sur le dos

Lorsque vous avez constaté que le terrain était aussi gras, quelle a été votre réaction ?
J’étais confiant. À l’échauffement, j’ai décidé de prendre des chaussures avec des crampons importants, je n’ai pas eu tort.

Avez-vous eu une petite crainte dans ce championnat ?
J’étais stressé lorsque Scott était dans ma roue, mais une fois que le trou s’est fait, j’étais plus confiant.
Les grandes parties de course à pied vous ont aidé ?
Oui, avec ma taille et mes jambes, c’était quelque chose pour moi.
Vous ne vous sentez plus maudit pour ces championnats ?
Après quinze ans, être récompensé par ce titre national que je n’avais jamais eu, c’est beau. Je suis content de l’avoir récolté, ce titre. Pour ma dernière saison, j’aurai le maillot tricolore sur le dos. Ce sera une belle fin.

À l’arrivée, on vous a vu partager ce moment avec votre famille, vos amis…
Ils sont toujours là à m’encourager. Ce titre, c’est aussi pour eux. Ils l’ont bien mérité.
Quand étrennerez-vous votre maillot de champion ?
Dimanche prochain à Leudelange où je finirai ma saison. Je ne veux pas aller au championnat du monde (à Dübendorf le 2 février). Je ne pourrais pas tenir encore trois semaines. Il me faut du repos.

Denis Bastien

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